Prédication : le combat de Jacob (F. Separi)




LE COMBAT DE JACOB                                                                le 9 oct 2016

J’aimerais lire avec vous ce matin un passage de l’Ancien Testament qui nous parle de peur, d’angoisse, de lutte spirituelle et de prière. C’est un texte à la fois … très étrange, presque incompréhensible, et en même temps très important pour l’avenir du peuple de Dieu et pour nous sur le plan spirituel. Et donc je vous invite à lire ce matin un texte qui se trouve au chap. 32 du livre de la Genèse.
Gen 32.3-12 ; 20b-31 ; 33.1, 4 (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo texte) (Diapo noire)
Ce combat de nuit est vraiment une énigme, une étrangeté par rapport à la vie normale qui précède et celle qui suit :
Jacob est soi-disant seul à méditer, mais voilà soudainement un homme sort de la nuit et l’assaille.
Jacob est soi-disant attaqué par un inconnu, mais voilà que peu après il lui demande sa bénédiction.
Jacob est déclaré vainqueur, alors que c’est plutôt lui qui semble vaincu avec sa hanche démise.
Et finalement l’homme n’est pas un homme ordinaire puisqu’il se déclare être Dieu. Comme Osée le dépeint comme un ange, il s’agit très probablement de l’ange de l’Eternel, qui est une figure importante qui revient plusieurs fois dans l’Ancienne Alliance quand Dieu interagit, comme un homme avec les hommes.

C’est vraiment bizarre ! Et en même temps, ce texte est très important, car c’est au cours de cette nuit-là que Jacob va recevoir un autre nom, le nom d’Israël, nom qu’il va transmettre à tout un peuple et nom que nous utilisons encore aujourd’hui. S’il n’y avait pas eu ce corps à corps dans l’obscurité d’une nuit en Palestine, il y a de cela 3700 ans, l’état d’Israël s’appellerait aujourd’hui l’Etat de Jacob (Diapo Etat de Jacob) et probablement beaucoup de choses seraient très différentes dans la géographie humaine de cette région.
Comment comprendre cette histoire ? (Diapo noire) Si elle nous est rapporté c’est qu’elle doit avoir un sens, mais lequel ?  Pour bien la comprendre il faut faire une sorte de flashback et revenir un peu en arrière dans le passé de Jacob et de son frère ainé Esaü.
Depuis sa jeunesse, Jacob est un tricheur et un « magouilleur » (pardonné le mot). Jacob veut dire « supplanteur ». (Dia Jacob-Esaü) Un jour, Jacob profite d’un moment de faiblesse et d’épuisement de son frère ainé Esaü pour lui acheter son droit d’ainesse. Plus tard, il se déguise comme lui pour lui voler la bénédiction qu’Isaac son père aveugle réservait à son fils ainé. Cette promesse, cette bénédiction divine était pourtant l’héritage le plus précieux qu’Isaac pouvait donner à l’un de ses enfants, plus précieux que ses troupeaux fort nombreux. Esaü est tellement en colère qu’il se jure de faire mourir son frère Jacob dès que son père sera décédé. (Diapo noire) C’est suffisamment grave pour que Rebecca la mère décide d’envoyer précipitamment Jacob chez son frère Laban en Mésopotamie à 700 km de là. Et Jacob va rester 20 ans là-bas, se marier avec deux de ses lointaines cousines et acquérir beaucoup de richesses, grâce à son travail, grâce à la bénédiction de Dieu sur lui …  et aussi grâce à quelques tromperies supplémentaires.
On se demande bien comment Dieu pouvait désirer bénir ce Jacob si filou et si manipulateur. Bien sûr, Jacob était le fils d’Isaac et le petit fil d’Abraham à qui Dieu avait fait une belle promesse pour lui et pour sa postérité… mais on se serait attendu à ce que Dieu fasse preuve d’un peu plus de discernement. A bien y réfléchir, Esaü n’était pas terrible non plus, et Dieu n’avait pas beaucoup de choix pour accomplir sa promesse. A la lecture du livre de la Genèse, il semble que Dieu a finalement préféré un Jacob imparfait, profiteur, qui le cherche vraiment, qui espère dans ses bénédictions, plutôt qu’un Esaü plus simple, plus franc mais finalement assez indifférent aux choses spirituelles.
Mais après 20 ans en Mésopotamie, Dieu parle de nouveau à Jacob et lui dit de rentrer en Palestine afin d’hériter la bénédiction promise à son père. Jacob le fait avec l’espoir que son frère a eu le temps d’apaiser sa haine et d’oublier son serment de vengeance. Et c’est là où nous retrouvons l’histoire que nous avons lu ensemble il y a quelques instants. Il envoie des messagers vers son frère pour connaitre ses sentiments à son égard, et voilà qu’ils reviennent en lui annonçant qu’Esaü arrive à sa rencontre avec 400 hommes. (Diapo v6-8) Quatre cents, c’est beaucoup, juste pour dire un petit bonjour, c’est même très très inquiétant ! Et le v7 nous dépeint la panique de Jacob :
v7 Jacob fut très effrayé, et saisi d’angoisse.
Le mot « angoisse » est  un mot très fort, il dépeint une peur qui échappe à tout contrôle ! Et tout de suite, Jacob met en place des stratégies de sauvegarde : il coupe le camp rassemblant sa famille, ses serviteurs, ses troupeaux en deux camps distincts séparés l’un de l’autre … En se disant qu’il pourra ainsi sauver la moitié de ses biens et de sa famille. Et puis Jacob est tellement angoissé qu’il va faire ce qu’il n’a jamais fait jusqu’à ce passage de la Bible …  il va, tenez-vous bien, il va prier ! Je suppose que pour Jacob (et pour bon nombre de chrétiens encore aujourd’hui), la prière n’est à utiliser que dans les cas désespérés, quand on ne voit plus de solutions humaines faciles à mettre en oeuvre, quand on ne sait plus comment agir pour se mettre à l’abri. Bien évidemment ce n’est pas uniquement dans l’angoisse que Dieu souhaite nous voir prier, mais dans le cas de Jacob, c’est quand même mieux que rien … au moins Jacob prie ! C’est une première !
(Diapo v9-12) Et c’est finalement une assez belle prière … une prière où il s’humilie, une prière où il reconnait sa peur, sa crainte enevers son frère, mais l’air de rien, c’est aussi une prière où il fait valoir ses droits :
1) D’abord v9, il rappelle à Dieu, au cas où il l’aurait oublié, qu’Abraham est son grand père et Isaac son père,
2) Il souligne v10 que SI Jacob est dans cette situation inquiétante, c’est parce que lui Jacob a obéit à Dieu qui lui a dit de retourner dans son pays.
3) Enfin v12, il rappelle à Dieu sa promesse de lui faire du bien et de multiplier sa descendance, ce qui laisse entendre qu’il serait souhaitable qu’il tienne parole.
C’est certes une belle prière d’intercession, mais elle est aussi dans son genre un modèle de rhétorique. Jacob cherche à persuader Dieu qu’il est aussi dans son intérêt de le protéger. En fait, même dans sa prière, Jacob ne change pas vraiment de caractère ! Evidemment nos prières n’ont pas besoin d’être parfaites pour être entendues de Dieu, et nous ne sommes jamais totalement désintéressés, mais c’est frappant de noter une fois encore la tactique de Jacob pour amadouer Dieu.
(Diapo noire) Et tout de suite, après cette prière, Jacob met en place une méthode pour amadouer Esaü. Je n’ai pas lu à haute voix ce passage, mais il envoie devant lui une succession de présents espacés les uns des autres de quelques dizaines de minutes, voire quelques heures : un troupeau de 200 chèvres, puis vingt boucs, puis trente chamelles, puis 40 vaches, puis 10 taureaux, puis 20 ânesses, puis 10 ânes. Jacob compte sur Dieu, mais pas seulement, il compte aussi sur ses stratégies ! Alors bien sûr il n’est pas interdit d’agir en même temps que l’on prie… bien au contraire ! Mais cela révèle quand même un certain état d’esprit de la part de Jacob et puis au v20b on peut lire le fond de sa pensée :
(Diapo v20)  20b : je l’apaiserai par ce présent qui va devant moi ; ensuite je le verrai face à face, et peut-être m’accueillera-t-il favorablement… peut-être m’accueillera-t-il favorablement, peut-être !
On ne peut pas dire que Jacob manifeste une très grande foi en Dieu, une très grande confiance dans l’exaucement de la prière qu’il vient d’adresser ! Certes il a prié, et cela ne peut pas faire de mal, c’est certainement un plus, se dit-il … mais le monde étant ce qu’il est, il faut user aussi de stratégies, de diplomaties, de tactiques, et de toutes sortes de manœuvres pour arriver à ses fins.
Ce qui est sûr, c’est que malgré tous ses efforts, Jacob est toujours très inquiet. Car le v22 précise que la veille de sa rencontre avec son frère, il se lève en plein milieu de la nuit, réveille tout le monde et change encore une fois ses plans et décide de traverser la rivière qui lui sert de protection.
(Diapo lutte) Et c’est là au milieu de la nuit, la veille même du jour de sa rencontre avec Esaü, où il va connaitre son sort, que se produit ce fameux combat étrange avec cet homme qui se révèle être l’ange de l’Eternel. Et vous le devinez sans doute, ce combat bien réel, est aussi une image du combat qui habite le cœur de Jacob. Et progressivement Jacob comprend que c’est Dieu en personne qui lui oppose une résistance. Malgré les apparences, les forces en présence sont disproportionnées, en instant l’ange aurait pu mettre Jacob à terre, mais Dieu ne cherche pas à détruire Jacob, mais à le faire changer d’attitude. Et le combat dure, et dure encore. Sans doute, Jacob lutte physiquement avec l’ange de l’Eternel, comme d’autres le font par l’argumentation ou la négociation. Et plus Jacob résiste, et plus le combat se prolonge, et plus il échoue … Et finalement Dieu décide au bout du compte de frapper Jacob à la hanche droite qui se déboite. La hanche tout comme les reins sont le symbole de la force humaine. Dieu ôte à Jacob ses appuis humains, ôte sa force, de sorte qu’il n’a plus qu’une seule chose à faire pour ne pas tomber à terre, c’est de s’accrocher à Dieu de toutes ses forces. Et c’est donc avec l’énergie du désespoir, sans autre stratégie que le cri de son cœur qu’il demande de l’aide au Tout-Puissant : je ne te laisserai pas partir avant que tu m’es béni … Et c’est là, aussi étonnant que cela puisse paraître qu’il est déclaré vainqueur ! Vainqueur de quoi ? Vainqueur sur l’idée fausse qu’il doit seul contrôler sa vie, vainqueur sur la pensée fausse que Dieu n’est pas souverain, vainqueur sur l’idée que Dieu ne donne jamais rien sans rien en retour, vainqueur sur l’incrédulité ; vainqueur par l’abandon confiant de sa vie entre les mains du seul Dieu souverain, vainqueur sur les fausses images de Dieu que l’on peut tous se faire !
(Diapo les deux prières)  La prière de Jacob au v26 : « je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni » est finalement beaucoup plus belle, beaucoup plus forte que celle qui a précédé au v9 à12, en dépit de sa simplicité. C’est une prière de foi, c’est une prière d’abandon complet, qui signe un changement dans les appuis de Jacob ! Il passe de l’appui qui lui donnait son habileté humaine, à celui que seul Dieu peut donner! Cette prière du v26 dit en d’autres mots : Seigneur, je te fais confiance, ta bénédiction me suffit, et elle vaut plus que toutes les stratégies du monde ! C’est une véritable transformation du cœur ! C’était exactement la prière que Dieu attendait de son enfant ! Par cet abandon de foi, il a été vainqueur  du combat spirituel qui se jouait dans cette période cruciale de son existence. Combien de fois dans votre vie avez-vous prié de cette manière ? Combien de fois avons-nous déjà prié Dieu, comme Jacob qui s’accroche désespérément à Dieu, comme un homme s’accroche à une bouée de sauvetage.
Il y a deux semaines, nous étions à la Costette pour notre week-end d’Eglise avec Chris Short comme orateur qui nous racontait les différentes étapes de la croissance de l’Eglise de Pontault-Combault. Et à trois à quatre reprises, (Diapo Chris)  Chris nous a dépeints les moments pénibles où l’Eglise de Pontault s’est trouvée face à des décisions difficiles … sans savoir quelle direction prendre, sans même avoir les moyens humains de le faire, sans même avoir les moyens financiers de le faire… avec pour seul recours d’organiser un temps de jeûne et de prières pour tous ceux qui le voulaient bien. Ce n’était pas une stratégie de communication ou de mobilisation, mais un véritable abandon à Dieu qui agit encore aujourd’hui et qui peut tout !
Leur démarche d’Eglise s’est en définitive reposé sur un abandon de foi à Dieu et ressemble beaucoup à la prière de foi de Jacob à la fin de son combat spirituel : Seigneur tu nous as demandé de faire des disciples à Pontault, alors viens à notre aide, on ne te laissera pas aller jusqu’à ce que tu nous aies bénis !
Et en écoutant l’histoire de Chris, je me suis dit que je ressemblais davantage au Jacob stratège du début de l’histoire qu’au Jacob transformé et confiant de la fin, et j’ai eu un peu honte ! Quand avons-nous prié de cette manière pour a dernière fois, en nous abandonnant à Dieu de tout notre cœur ?
Hier, j’ai eu le privilège d’écouter l’un des rares maires évangéliques de France, M Franck Meyer, (Diapo Meyer) qui est le maire d’une petite ville de 800 habitants en haute Normandie du nom de Sotteville sous le val, ce n’est pas un nom très porteur ! Il est aussi président du CPDH, le comité pour la dignité humaine. Et il nous a raconté comment il préparait ces rendez-vous avec les médias ou avec les autorités politiques. Certes, il réfléchissait sérieusement à ce qu’il allait dire, mais surtout il passait beaucoup de temps dans la prière et parfois même dans le jeûne.
Un jour qu’il venait pour une interview en direct sur France inter, un responsable de la radio lui a dit, j’espère que vous vous êtes bien préparé parce que la journaliste qui va vous interviewer est une « tueuse ». Et lui a répondu, oui je ne me suis bien préparé… mais il n’a pas dit comment.
En réalité, il s’était levé à très tôt le matin pour passer les premières heures du jour à prier, suppliant Dieu de lui faire grâce, de lui donner les mots justes et s’accrochant à Lui de tout son cœur ! Il a pris au sérieux la puissance de la prière, il y a cru !
C’est là un exemple d’application de la prière de Jacob : Seigneur je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni !
Le même Franck Meyer a eu la désagréable surprise de voir un jour tous les médias faire leurs gros titres à propos d’un maire qui venait de marier illégalement deux hommes, et cela avant même que la loi concernant le mariage des personnes du même sexe ne soient votées dans notre pays. C’était choquant : un maire viole la loi et devient un héros aux yeux des médias. Il a estimé devant Dieu qu’il était son devoir de dire que tous les élus ne partageaient pas cette opinion. Il a contacté quelques collègues des villes voisines pour voir ce qu’ils en pensaient. Ils se sont dit que ce serait effectivement bien de créer un collectif, mais ils hésitaient parce qu’il y avait beaucoup de coups à prendre. Et M. Meyer a prié et jeuner pendant trois jours, suppliant Dieu de lui montrer sa volonté et de le bénir, et il a finalement décidé de le lancer son collectif : « le collectif des maires pour l’enfance », et les quelques maires du début sont devenus 11000 en quelques semaines, et cela a exercé une influence significative sur la suite des débats et sur l’opinion publique.
Encore un autre exemple d’une prière de foi : Seigneur je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni ! (Diapo noire)
Je ne suis pas en train de dire qu’en obéissant à Dieu on ne prend pas de coups. C’est faux, on en prend, bien sûr ! Je ne suis pas non plus en train de dire qu’il ne faut jamais réfléchir, c’est faux aussi ! Je ne dis pas non plus que c’est la longueur de notre prière (toute une nuit) ou que même l’ajout du jeûne qui font la différence … Pas du tout, ce qui compte c’est uniquement notre foi, notre confiance en Dieu… Mais il est certain qu’il y a un lien entre le temps et l’énergie que nous consacrons à une chose, et la foi que nous plaçons en elle. Si nous prions rarement, c’est souvent le signe que nous croyons assez peu à la puissance de la prière.
Chers frères et sœurs, quand avez-vous prié pour la dernière fois, en vous appuyant sur Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre force ? Souvent, il faut une grosse épreuve, des difficultés majeures, et même des émotions fortes pour que nous soyons poussés à le faire, mais pas toujours ! Dieu attend votre prière fervente bien plus que vous ne l’imaginez, comme il a attendu celle de Jacob.
J’aimerais pour conclure revenir un instant sur Jacob et lire un verset que je n’ai pas lu avec vous au tout début. Il se trouve au chap. 33 v 20. Il parle de l’arrivée de Jacob dans son pays de naissance et voici ce que nous lisons v20 : (Diapo v20) Et là, il éleva un autel, qu’il appela El-Elohé Israël, ce qui signifie « Dieu est le Dieu d’Israël ». Jamais Jacob n’avait appelé le Dieu de cette manière, d’une manière aussi personnelle. Pour s’en convaincre, il suffit de relire sa toute première prière au v9 : (Diapo v9) Dieu de mon Père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel qui m’as dit retourne dans ton pays … Dieu était le Dieu de ses parents, pas encore pleinement le sien. Mais voilà, après cette transformation, cet abandon de cœur… Dieu est devenu son Dieu, celui sur lequel il place tout son appui, toute son espérance.
Je prie que tous les jeunes de notre Eglise puissent vivre un jour la même transformation que celle vécue par Jacob. (Diapo noire)
Et pour les plus anciens dans la foi que nous sommes, il convient d’adresser à Dieu la même prière que celle adressée par les disciples à Jésus, lorsqu’ils dirent : augmente-nous la foi !
Aujourd’hui nous prions pour que Dieu fasse grandir notre Eglise d’une manière ou d’une autre, et c’est très bien. Mais avant cela, je pense que nous devons demander à Dieu de faire grandir notre foi. Car sans Lui, nous n’aurons pas la force suffisante, sans Lui, sans une assurance fermement placée en Dieu et en Christ nous ne serons pas assez solides pour assumer les missions qu’il souhaite nous confier.
Seigneur augmente notre foi, apprends-nous à prier en nous accrochant à toi de tout notre cœur ! Amen !


Questions pour les petits groupes de partage :
  • 1)     Avez-vous déjà connu des moments de peur et d’angoisse comparables à celui vécu par Jacob ? Si oui, raconter votre histoire et comment vous l’avez surmontée.
  • 2)     Prenez quelques instants de réflexion et de silence pour discerner vos appuis, ceux qui vous donnent assurance et sécurité dans votre vie de chaque jour ? (exemples : santé, force, intelligence, statut social, liens affectifs, argent …). Si tous ces appuis venaient un jour à vous être enlevés, comment réagiriez-vous ?
  • 3)     Qu’est-ce qui pourrait contribuer à augmenter votre foi en Dieu ? Discutez-en librement dans votre groupe en échangeant vos points de vue respectifs (et en cherchant si possible quelques arguments bibliques)

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